Que
pouvons-nous faire pour protéger les chouettes?
-Engrillager les cheminées.
-Eviter l'abattage massif des arbres.
-Limiter l'usage des pesticides.
-Ne pas empoisonner sa nourriture (rats, souris,
mulots ...)
Menaces
:
Nombreuses
sont les mortalités liées directement ou
indirectement aux activités humaines.
Circulation routière :
L'intensification du trafic routier a provoqué
une restructuration des voies de communication.
De nombreuses routes ont été élargies ou on vu leur
tracé rectifié ; des autoroutes ont été
construites, morcelant les campagnes, accroissant
encore la densité du réseau routier et la
vitesse des véhicules. Ces travaux ont multiplié
considérablement les mortalités routières de
la Chevêche.
Pesticides
et autres substances toxiques :
Les traitements chimiques utilisés pour assurer
la rentabilité maximale des cultures sont
responsables de la raréfaction de certaines
proies de la Chevêche (gros insectes). En se
nourrissant d'animaux contaminés, elle est également
victime des substances rémanentes introduites
dans les écosystèmes. Toutefois, il est
difficile de mesurer l'impact réel des
contaminants sur son métabolisme.
Destruction
de l'habitat :
Les alignements de saules têtards et les vergers
de hautes tiges sont les habitats de prédilection
de la Chouette chevêche. Cependant, les
modifications radicales de certaines activités
humaines devenues très perturbantes pour le
petit rapace, le prive, entre autres, de sites de nidification.
Ainsi, le perfectionnement des techniques agricoles,
est à l'origine de la
rationalisation de l'espace rural. Les regroupements
parcellaires ont alors profondément modifié la structure du
bocage par une éradication complète ou un morcellement profond
des haies, vergers, bandes boisées... A cela sont venus
s'ajouter une augmentation des demandes de permis de lotir, un
désintérêt considérable pour le verger familial et l'apparition
sur le marché des plantations de basses tiges accompagnées de
campagnes d'arrachage d'arbres de hautes tiges. Ces grands
bouleversements ont eu des conséquences dramatiques sur ce
paysage de bocage, refuge de la Chevêche.
Le climat :
Les printemps pluvieux ont des effets néfastes
sur les nichées de Chevêche. Les adultes
rencontrent, en effet, d'énormes difficultés à
chasser et à subvenir aux besoins des petits. De
plus, l'humidité ambiante transforme rapidement
l'intérieur des cavités en boue putride qui
entrave le développement normal des poussins. La
Chouette chevêche est également sensible aux
hivers rudes surtout lors d'enneigements prolongés. |