Description des différentes chouettes Les nichoirs naturels et artificiels Habitat et répartition géographique des chouettes Les modes d'alimentation et les proies Les modes de reproduction Les chouettes sont aujourd'hui menacées Des rapaces adaptés au vol Sortie nocturne et suivi de population Pelotes de réjection et clé de détermination Mythes et légendes autour des chouettes Description des différentes chouettes Les nichoirs naturels et artificiels Habitat et répartition géographique des chouettes Les modes d'alimentation et les proies Les modes de reproduction Les chouettes sont aujourd'hui menacées Des rapaces adaptés au vol Sortie nocturne et suivi de population Pelotes de réjection et clé de détermination Mythes et légendes autour des chouettes

 

Les menaces

Quelles sont les pires menaces pour les chouettes?
La pire menace pour les chouettes est l'être humain... Les principales nuisances sont :

-L'abattage des arbres creux qui empêche les chouettes de nicher.
-L'engrillagement des clochers ou de certains bâtiments qui interdisent l'accès de la chouette effraie.
-L'assèchement des marais.

-La transformation des prairies en cultures.

-La suppression des haies et des arbres.
-Les pesticides.
-Le braconnage mais il est de moins en moins courant.
-Les lignes électriques.
-Et pour finir les automobilistes qui tuent chaque année un millier de chouettes.

 
 

Quelles sont les menaces liées à la nature ?

Les jeunes hiboux sont souvent victimes de prédateurs... Les petites espèces de chouettes peuvent tomber dans les serres des plus grandes espèces... Voici quelques menaces naturelles:

- les renards qui s'attaquent aux chouettes.
- lors des disettes, les oisillons les plus vieux mangent les plus petits.
- lors des hivers rudes, les chouettes meurent de froid.
- le manque de nourriture lié à la rareté des insectes et micromammifères.
- les fouines mangent les oeufs des chouettes.

  

Tableau récapitulatif :

Que pouvons-nous faire pour protéger les chouettes?

-Engrillager les cheminées.
-Eviter l'abattage massif des arbres.
-Limiter l'usage des pesticides.
-Ne pas empoisonner sa nourriture (rats, souris, mulots ...)


Menaces :

Nombreuses sont les mortalités liées directement ou indirectement aux activités humaines.
 

Circulation routière
L'intensification du trafic routier a provoqué une restructuration des voies de communication. De nombreuses routes ont été élargies ou on vu leur tracé rectifié ; des autoroutes ont été construites, morcelant les campagnes, accroissant encore la densité du réseau routier et la vitesse des véhicules. Ces travaux ont multiplié considérablement les mortalités routières de la Chevêche.


Pesticides et autres substances toxiques

Les traitements chimiques utilisés pour assurer la rentabilité maximale des cultures sont responsables de la raréfaction de certaines proies de la Chevêche (gros insectes). En se nourrissant d'animaux contaminés, elle est également victime des substances rémanentes introduites dans les écosystèmes. Toutefois, il est difficile de mesurer l'impact réel des contaminants sur son métabolisme.


Destruction de l'habitat

Les alignements de saules têtards et les vergers de hautes tiges sont les habitats de prédilection de la Chouette chevêche. Cependant, les modifications radicales de certaines activités humaines devenues très perturbantes pour le petit rapace, le prive, entre autres, de sites de nidification. Ainsi, le perfectionnement des techniques agricoles, est à l'origine de la rationalisation de l'espace rural. Les regroupements parcellaires ont alors profondément modifié la structure du bocage par une éradication complète ou un morcellement profond des haies, vergers, bandes boisées... A cela sont venus s'ajouter une augmentation des demandes de permis de lotir, un désintérêt considérable pour le verger familial et l'apparition sur le marché des plantations de basses tiges accompagnées de campagnes d'arrachage d'arbres de hautes tiges. Ces grands bouleversements ont eu des conséquences dramatiques sur ce paysage de bocage, refuge de la Chevêche.

Le climat
Les printemps pluvieux ont des effets néfastes sur les nichées de Chevêche. Les adultes rencontrent, en effet, d'énormes difficultés à chasser et à subvenir aux besoins des petits. De plus, l'humidité ambiante transforme rapidement l'intérieur des cavités en boue putride qui entrave le développement normal des poussins. La Chouette chevêche est également sensible aux hivers rudes surtout lors d'enneigements prolongés.